vendredi 6 mars 2015

Au vol !!!

Je n'avais que douze ans, déjà blessée par le divorce de mes parents, inquiète de la souffrance d'un de mes frère, et quelqu'un, lui, a volé ma confiance. Il a été le premier à m'apprendre que l'intention des hommes peut être malsaine et sournoise, malgré toutes les belles apparences !
Ce "lui", encore "lui", a volé une personne qui m'est chère. En plus de toute cette souffrance, après toutes ces années, il a réussi à me voler ma mère... aussi. Ben oui...
Faire le deuil de ma mère vivante. Oui, j'en suis là, encore. Pas capable. Je ne comprends pas, c'est tout.
Pendant que j'essaie de l'oublier, je patauge dans cette vie. Je reste forte, avec toutes mes faiblesses et mes défauts. En réalité, je veux rester forte, mais je suis tellement fragile...

mercredi 18 février 2015

Un défi, deux défis... défis à l'infini !

Mon défi actuel, quoique j'en ai plusieurs autres, c'est de passer au travers de la crise d'adolescence de fiston, notamment la panoplie d'états émotionnels pouvant être vécus dans une journée, sa (trop grande) démotivation scolaire, sa tendance évidente à la dépendance affective et à l'anxiété et tout le tra la la. Tout ça, évidemment, en réussissant à me gérer moi-même. Pas simple, pas simple, pas simple...

Certains disent que la vie nous envoie ce que nous sommes capables de supporter... Je vous jure, même s'il m'arrive de m'enfarger, je suis capable d'en prendre en ta-ba-rouette ! Pas pour rien que je suis capricorne, le dernier signe du cycle, la "dernière" étape. Ma vie est tellement tout le contraire d'un long fleuve tranquille (la sienne aussi malheureusement - il est capricorne, comme moi le chanceux...). J'ai intérêt à profiter du peu de répit que j'ai quand il passe, parce qu'il ne dure pas longtemps. Souvent, tout juste assez longtemps pour que j'aie à peine le temps de le voir passer et... bang ! Une nouvelle-mauvaise-surprise qui se pointe.

Ah ! Mais bon... Je me console en me disant que je suis très très très loin d'être la pire dans la vie, malgré toutes les épreuves que la vie me réserve. Je me dois d'être gratifiante envers tout le positif qui m'est quand même permis. Fi-iou ! Quand je fais le bilan, je constate qu'il pèse moins lourd dans la balance, mais il est tout de même présent, ce positif.

Mes outils : respiration, relaxation, moment présent, lâcher-prise, activité physique, lecture et sans oublier, écriture, ici. Aucune idée à savoir si je suis intéressante, mais ce n'est pas grave parce que de mon côté, l'écriture ici me fait tout simplement un grand bien. À ceux qui passent, merci de me lire ;)



mercredi 28 janvier 2015

Bell - Cause pour la cause



Cause pour la cause

Aujourd'hui, mercredi le 28 janvier 2015, Bell versera 5 sous à un programme consacré à la santé mentale pour chaque texto, appel ou tweet (avec mot clic #BellCause) qui sera fait par ses clients. Même chose pour chaque photo officielle qui sera partagée sur facebook.

Souffrant moi-même d'anxiété et de dépression, ayant aussi fait dernièrement une crise de panique (et d'autres dans le passé), je connais la souffrance reliée aux préjugés entretenus face aux maladies mentales.
On a honte, on s'isole, on fait semblant...

Pourtant, la maladie mentale, comme son nom l'indique, c'est une ma-la-die. Et on ne choisi pas cette maladie ! Cela dit, lorsque l'entourage comprend et soutien une personne proche souffrante, c'est un plus très positif dans son processus de guérison.

Merci de causer pour la cause aujourd'hui !!

P.S. Je souligne qu'il faut désactiver les "iMessage" pour que ça fonctionne ;)

vendredi 9 janvier 2015

L'abus sexuel : nous sommes tous concernés - Parties I et II

Voici deux liens vers un texte intéressant et éclairant sur les abus sexuels et les dégâts qu'ils causent.


J'invite toutes les victimes à dénoncer leur agresseur et à accepter la colère refoulée vis-à-vis ce dernier, premières étapes d'un long processus de guérison.

dimanche 28 décembre 2014

vendredi 5 décembre 2014

La colère de l'abandonnique

Non mais, qu'est-ce que c'est donc un abandonnique ?
C'est celui qui souffre du fait d'avoir été abandonné. La plupart du temps, cette personne n'en a pas conscience et les origines peuvent être multiples. Il s'agit de quelqu'un qui n'a pas été aimé comme il aurait aimé l'être.
L'abandonnique éprouve donc une colère et/ou de la tristesse parce qu'à un moment donné dans sa vie, peut-être à plusieurs reprises, il a vécu le sentiment d'être abandonné.
Dans le livre du Dr Daniel Dufour, La blessure d'abandon - exprimer ses émotions pour guérir, il est écrit que "se sentir abandonné par son mari, sa femme, son enfant, sa mère, son père, sa communauté ou ses amis signifie se sentir isolé, laissé à soi-même. Ce sentiment pouvant être mal supporté, il se traduit par une série de manifestations physiques et psychiques pouvant aller du simple serrement de coeur à l'anxiété, de la dépression à l'agressivité." Cependant, il semble que c'est surtout le renoncement de soi et le repli sur soi qui prédominent. Finalement, la culpabilité et la dévalorisation peuvent finir par faire croire à la personne abandonnique qu'elle n'est pas digne d'être aimée.
Par chance, ça se guérit ! Comment ?
Dès lors où la personne se permet de vivre sa colère, de la reconnaître, de la ressentir et de l'exprimer. Parce que c'est l'émotion ressentie qui prime. Et cette émotion a certainement été bloquée, d'une manière ou d'une autre. L'éducation dans son sens large nous amène parfois à ne pas reconnaître nos émotions, à bloquer leur ressenti et même son expression. C'est un mal-être qui s'ensuit inévitablement.
La colère, c'est pourtant loin d'être mauvais en soi. La tristesse aussi. En fait, il existe quatre grandes familles d'émotions : la joie, la tristesse, la peur et la colère. Les émotions, c'est ce qui nous ramène à l'instant présent. Une émotion, ce n'est ni bien ni mauvais. Ça se vit, c'est tout. Le fait de regretter de la ressentir ne la fera certainement pas disparaître.
La colère, ce n'est donc pas un problème. Vous, moi, tout le monde est pris avec son émotion, ici et maintenant. Il suffit de la reconnaître, de la ressentir et de l'exprimer dans l'instant présent pour éviter toute tension ou blocage succédant, chose dont souffre la personne abandonnique.

mercredi 26 novembre 2014

Dénoncer l'intimidation, oui ! Dénoncer les gens malhonnêtes et manipulateurs aussi !

L'intimidation est en vedette ces temps-ci parce que beaucoup de gens en souffrent et il faut la dénoncer. Des personnes âgées, des jeunes et des adultes en souffrent à tous les jours et ceux qui réussissent à dénoncer leur(s) intimidateur(s) ont plus que raison de le faire. Et ils doivent le faire également sans honte, la tête haute et le cou bien droit, comme une autruche est capable le faire...

La manipulation et la malhonnêteté n'a pas la même cote par contre. Et pourtant, beaucoup de gens en souffrent. Des personnes âgées, des jeunes et des adultes en souffrent à tous le jours et peu réussissent à la dénoncer. Pourtant, ils devraient le faire sans honte, la tête haute et le cou bien droit, comme une autruche est capable de le faire...